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Flower

Publié le par Ducarouge Lenaïc

Flower
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Je vois ce que vous vous dites, pour ceux qui ne connaissent pas : « mais qu'est-ce qui lui prend ? C'est quoi toutes ces fleurs et ces couleurs de partout ? »

 

C'est Flower !

 

Réalisé par Thatgamecompany – déjà réalisateur de l'excellent flOw – ce jeu est étrange en bien des points. Autant il se laisse manipuler avec légèreté et sans empressement, autant il pourrait paraître moins intéressant pour des joueurs ne cherchant que l'épique, le sensationnel et le renouvellement.

 

L'idée est la suivante : vous contrôlez un pétale de fleur qui vole au vent – la vitesse du vent peut être contrôlée – et vous vous déplacez, avec toute la légèreté dont vous avez le pouvoir. Votre objectif sera de faire vivre ou revivre la nature dans des endroits où elle n'est plus présente.

Laissons de côté la poésie, qui évidemment est présente – grâce à la musique et l'effet relaxant du jeu – mais qui ne fait pas partie de notre propos.

Laissons également de côté le message écologiste du jeu : il est très visible et en parler serait aussi idiot que de faire un gâteau à la fraise sans fraise (et puis... des bonnes s'il vous plaît, de saison de préférence !)

 

Je m'égare... mais j'adore les gâteaux à la fraise !

 

Finalement, je vais laisser de côté tout ce qui a plus ou moins charmé ou repoussé les gens. Et je vais essayer de voir ce qui a pu me plaire dans ce jeu.

Le contrôle n'est en soit pas innovant puisqu'il faut utiliser la sixasis – pour les gens qui ne connaissent pas, c'est comme pour la Wii, sauf que vous utiliser la manette de playstation 3 pour aller à droite, à gauche, etc. – et se diriger dans un monde limité. Rien ne changera dans les quelques mondes qui vous seront offert : six au total, variés et tous avec des particularités propres.

La musique se base sur votre vitesse, mais également sur les pétales de fleurs que vous prendrez sur votre passage : autant dire qu'après dix minutes passés dans un monde, vous aurez une véritable guirlande derrière vous, si bien que les photographies de ces scènes deviennent belles et très colorées.

Les quelques objectifs à accomplir sont intéressants et sans prise de tête : on ne vous demande qu'une chose, c'est de profiter !

 

Autant le dire, dans ce jeu, la nature est puissante. Elle est la reine, la matrice. Elle donne vie à tout, et sans elle, personne ne peut espérer vivre ou subsister. Au delà d'un parti pris écologiste, c'est surtout une fable sur la puissance de la nature face à celle de l'homme. Et au delà d'un certain « respect » – n'oublions pas que le menu reste et restera à jamais ces quelques petites fleurs dans des bocaux, devant une nature qui ne pourra plus jamais s'ouvrir à eux – c'est un avertissement. La nature reprend toujours ses droits, et ce pouvoir purement divin, et purement naturel, reste indomptable, puissant.

 

Certes, recommencer éternellement ce jeu ne serait pas intéressant, mais il reste un charme perturbant dans ce voyage que l'on voudrait réitérer comme pour la première fois. Peut-être est-ce dû, en particulier, à la merveilleuse bande sonore qui nous fait percevoir le vent dans toutes ses formes, le feu et l'eau, l'herbe glissant et pliant – tel le roseau – pour toujours résister aux attaques du temps.

Flower n'est rien de plus qu'une expérience qu'on peut s'offrir sans mal et surtout, sans larme.

Ce n'est pas du gameplay, juste quelques minutes de musique...

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