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Écrivain ; 2010 : Naissance de La Voie, et naissance de ses chemins

Publié le par Ducarouge Lenaïc

Vous l'aurez compris, la saga Destiné changea de nom et devint La Voie des âmes. Et le cinquième livre, qui devait se nommer L'Enfant Prodige, reprit son titre initial : Destiné.

Dans cette création, je me retrouvais pris dans une mer incontrôlable d'idées et de possibilités. Mes histoires se regroupaient. Mais surtout, elles devaient avoir un but : Le but ultime.

Autant les cinq premiers : Liberté, l'Alter-ego, Le Commencement, Le Sombre Minuit, Destiné avaient leur aboutissement, autant Le Pouvoir des Dragons ne me paraissait qu'une ouverture béante et outrancière.

Comprenez-moi – ou ne me comprenez pas, si vous voulez – mes fins sont souvent ouvertes, et je n'ai aucune peur à laisser le lecteur sur un « blanc narratif », mais je ne pouvais me résoudre à laisser les gens sur ce BLANC énorme qu'était le sixième livre.

La Nuit est un Spectre et Le Spectre de la Nuit ouvraient tous les deux sur un nouvel axe narratif, plus large et plus important que ce que je racontais dans Le Pouvoir des Dragons. Il me permettait d'amener le lecteur à la toute fin de mon histoire. À la toute fin de l'Histoire.

Les trois années de faculté qui suivirent ne furent que conception, et presque aucunement création. Pendant trois ans, de 2010 à 2013 – aujourd'hui-même également. Je n'ai pu vraiment m'aventurer dans un des romans prévus dans cette histoire.

Par des concours de circonstances, par des révisions dans l'intrigue, par des moments de doutes intenses, j'en suis venu à non pas dix, mais quinze romans. Quinze romans qui relatent, bon gré, mal gré, plus de quatre-mille ans d'histoires. Les références aux dieux multiples qui composent notre terre, les références aux cultes et aux manières de parler. L'Ancien Langage, tout, tout est encore en gestation et en formation, afin que ressorte l'épopée de tout un univers, de tout un monde encore en suspension.

Je me promène encore aujourd'hui dans ces histoires. J'ai finis la réécriture complète des trois premiers romans – reste la correction – et je vais démarrer la réécriture des trois suivants. J'ai finis la création de l'histoire du huit et du neuf – en gros, très gros. Et toutes ces créations, tous ces volubiles mouvements m'ont mené à faire des appendices, des nouvelles à propos de personnages secondaires.

J'essaie encore de me faire publier, mais sans insister énormément. Je reste créateur de cet immense univers, et je me laisse porter par les travaux inventifs qu'il me faudra, un jour, terminer.

Et pourtant, bien que dans quelques minutes, votre voix va s'éteindre, je n'en ressens aucune peine. Je sais juste qu'il a été dit que vous deviez mourir et j'aurai aimé ouvrir votre esprit avant que ce ne soit le cas, car il me semblait que vous étiez une personne fort intéressante. Il y a bien des choses que vous parvenez à comprendre, et je m'attendais donc à ce que vous compreniez que vous étiez dans l'incapacité de contrôler cette partie-là du monde. Mais il semblerait que je me sois trompé, et que l'homme ne puisse faire autrement que vouloir contrôler ce qui est autour de lui, même ce qu'il ne voit pas.

Amôn Râ, l'Éveilleur de conscience

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