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Écrivain ; 2009 : le personnage qui me hante

Publié le par Ducarouge Lenaïc

La fin de La Nuit est un Spectre me plaisait. Elle me ravissait !

J'avais donné quelque chose à ce livre que je n'avais jamais réussi à offrir aux autres : une âme. Cela venait peut-être de mes premières nouvelles, celles que j'écrivais depuis presque un an. Ou alors cela venait du fait que j'avais eu la chance de découvrir la philosophie, qui m'avait ouvert d'autres horizons, des horizons vraiment étranges et que je ne connaissais pas encore totalement. Je me plus à relire La Nuit est un Spectre : il avait tourné de manière inattendue, mais j'en étais fier.

Par la suite, je m'attaquai à ce qui allait être mon plus grand challenge : sa suite. Une suite que je nommais Le Spectre de la Nuit. Le héros que je devais faire apparaître était grand, imprévisible et foutrement perturbant.

Mais celui qui me hantait, celui qui prenait toute l'écriture, était pourtant installé entre chaque ligne. Il était le responsable de la situation de mes héros dans les trois premiers romans, de mes héros dans le cinquième et sixième. Et encore une fois, il était là, imperturbable personnage qui dominait toutes choses, tous faits. Je l'admirais déjà autant que je le détestais.

Rien ne me préparait à ce qu'il allait me faire faire.

En finissant ma première année de terminale, je commençais aussi à inventer l'Ancien Langage. Une langue avec un fondement, qui définissait la façon de parler des dieux. Un langage que je devais faire apparaître, ensuite, tout le long de mes livres ; des livres que je nommais encore sous le nom de Destiné.

Je créais sans relâche, préférant consacrer ces vacances à cette création plutôt qu'à un travail. Je devais m'arracher toutes les pensées, tout ce que j'avais toujours eu envie d'écrire.

C'est aussi cette année-là que je découvris la femme qui me suit désormais depuis tout ce temps. En novembre, nous sortions ensemble, et ma définition de l'amour devint plus importante. La place des femmes devint encore plus grande, voire primordiale, tandis qu'avançait l'écriture de Le Spectre de la Nuit.

Je créais des déesses, des Juges, des forces sans limites. Des créateurs qui ne pouvaient que m'avoir créé afin que je relate leurs histoires. Voilà à mes yeux ce que Destiné était en train de devenir. Les Loups Divins venaient de surgir, révélant leur puissance.

Rien, en cette année 2010, ne me préparait à ce que j'allais vivre en finissant l'écriture de ce livre. Rien. Il y avait une puissance, à l'intérieure, que je n'avais pas prévue. Les personnages étaient enfin de l'acabit que je souhaitais, et tous avaient un but.

La création était bientôt arrivée à son apogée.

 

Elle fut présente quand naquit les autres pans de l'histoire. Le septième, le huitième, le neuvième et dixième romans. La Nuit est un Spectre et Le Spectre de la Nuit arrivaient respectivement à la huitième et la neuvième place.

Et cette création portait un nom : La Voie des âmes.

J’ai voulu, fut un temps, détruire Maladilne, car cette planète devenait le stéréotype-même de la décadence contre laquelle j'avais toujours lutté. Avec le temps, je devenais le Diable incarné... et je faisais connaître la pire des heures à un monde en pleine composition. À ce moment-là, la partition qui allait composer la musique de ce monde n’était pas écrite. Mais je la jugeais coupable de bien des choses, de bien des fausses notes.

Le Spectre de la Nuit

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